Mais alors, pourquoi partir ?

Non mais pourquoi à la fin ? Qu’est ce qui pousse quelqu’un à dégommer son train-train quotidien, à sortir du chemin tout tracé, et partir loin ? Et c’est sans parler des conséquences sur la vie amoureuse.
Cette question, je me la suis posé encore et encore. Avant de prendre la décision, après la décision, et surtout pendant les quelques mois qui précède le départ. Ces quelques mois assez laborieux pendant lesquels les préparatifs prennent un temps et une énergie conséquente, et surtout pendant lesquels il faut dégommer un par un une bonne partie de ses liens à la société, casser sa progression professionnelle et dire aux gens qu’on les verra plus pendant longtemps.
Alors pourquoi à la fin ?
Pour moi, c’est tout une série de raison:
- Voyager: Bien sûr, voyager. Découvrir d’autre pays, d’autres cultures, changer de paysage. S’enrichir au contact des autres, de leurs visions du monde et pousser un peu ses murs de préjugés. J’ai été 6 mois en Corée du Sud pour mon voyage de fin d’étude et c’était une incroyable expérience. Pourquoi ça serait différent cette fois ? Bien sûr, le contexte est différent. Là où j’étais dans un contexte assez cadré, dans un laboratoire de recherche d’une université avec des étudiants présent pour aider les expatriés, je vais me retrouver en solo sur une bonne partie du voyage, en mouvement permanent.
- Progresser: J’étudie l’informatique et l’ingénierie depuis maintenant quelques années. J’ai passé un certain nombre d’étapes qui ont augmenté significativement mes capacités dans ce domaine. J’ai passé ces caps en étudiant et en travaillant avec des gens qui m’ont montré le chemin, la direction vers laquelle je pouvais avancer. J’ai la sensation actuellement d’avoir atteint un plateau dans ma progression, qu’une nouvelle étape est devant moi et j’espère que prendre le temps d’explorer de nouvelle pistes va me permettre d’avancer. Peut-être étudier l’informatique théorique que j’ai négligé assez longtemps ? Je pars donc avec de la littérature et la ferme intention de regarder plus que la page de garde.
- Construire: L’informatique est mon levier pour agir sur le monde. Certains font du bénévolat ou des dons, mais pour moi construire des applications est le moyen le plus efficace à ma disposition pour apporter ma pierre à l’édifice. La société actuelle devient de plus en plus dépendante de l’informatique, et je me sens la responsabilité d’équilibrer un peu la balance face à ces programmes qui vont façonner de manière préjudiciable la société. Je travaille depuis mes études sur ce genre de chose, mais j’ai trouvé très difficile de continuer cette activité après s’être usé le cerveau pendant ma journée de travail. Cette période de césure va être pour moi l’occasion de voir ce que je peux faire sans cette contrainte.
- Tester des alternatives: Il arrive un moment où on se demande, est-ce que j’ai vraiment envie d’être assis à un bureau pendant 40 ans et prendre ma retraite ? Je vais pouvoir essayer d’autre choses que la voie pavée du salariat. Pour équilibrer un peu le budget, j’ai prévu d’effectuer des missions de freelance en informatique, à distance. Avec peut-être à terme ce genre d’activité à mon retour ?
Alors voilà. Des raisons de partir, des raisons de rester. Au final la décision s’est faite en me disant que j’allais regretter si je ne le faisais pas, que c’était maintenant ou jamais. Mais après tout, ça n’engage à rien. Et puis surtout, qu’est ce qui peut foirer ?
Alors c’est parti !
Moi je crois tu copies c’est tout.
Il a plutôt bien fait, non ? 😛
C’est encore à voir…
Merci pour le lien. On suivra, c’est sûr !
J’espère bien !
Je suis de l’avis d’Emeline 😉 mais Emeline t’as aussi copier alors bon :-p
Liar liar, pants on fire.